La photographie a longtemps été mon outil d’exploration, mon langage premier.

Elle m’a permis de rencontrer l’autre, de traverser sa présence, de comprendre comment une image peut devenir un miroir, un seuil, parfois une révélation.

En chemin, j’ai expérimenté, tâtonné, créé des dispositifs, forgé des protocoles, accompagné des personnes à travers l’image.

 

Cette période a laissé des traces profondes : elle m’a appris à écouter ce que l’on ne dit pas, à reconnaître ce qui se déplace dans une image, à observer comment une transformation intérieure peut se refléter dans un visage, un geste, une lumière.

C’est de cette longue expérience qu’est née ma formation en pratiques de photothérapie : une transmission vivante, en mouvement, qui porte encore l’empreinte de ces années d’expérimentation. Cette formation continue d’évoluer au même rythme que ma pratique artistique : ce que j’y ai appris, ce que j’ai exploré, ce que j’ai compris des images et du psychisme, se dépose peu à peu dans ce que j’enseigne.

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Aujourd’hui, ma démarche s’est déplacée ailleurs.

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Mon terrain principal est celui de la recherche-création, un espace où je travaille avec les rêves, les gestes symboliques, les résonances archétypales, les matériaux visuels, les récits, les superpositions, les glissements entre numérique et organique.

Ma pratique s’inscrit dans ce que j’appelle une praxis imaginale de la durée : une création qui avance en spirale, qui revient, qui explore, qui relie le passé et le futur par des images qui émergent à leur propre rythme.

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Ce site est le lieu où cette recherche se déploie.

On y trouve les traces de mes explorations, les séries d’images qui en naissent, les textes qui accompagnent mes déplacements intérieurs, les réflexions issues des rêves, et notamment Fragments d’invisibles, ma recherche-création actuelle autour de la honte. Tout ce qui s’y trouve participe du même mouvement : comprendre comment l’imaginal travaille en nous, comment une image peut rendre visible un fragment exilé, comment un récit, une forme ou un symbole peut faire vibrer ce qui demandait à émerger.

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Mon travail est nourri par la pensée de Carl Gustav Jung, par sa manière de relier le psychique, le symbolique et l’imaginal; par sa vision du rêve comme chemin, de l’archétype comme force vivante, du symbole comme outil de transformation. 

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À travers ce site, j’ouvre un espace de recherche qui se construit au fil des mois. Un espace où les images ne servent pas à représenter, mais à révéler; où la création n’est pas un résultat, mais une manière d’habiter le monde; où chaque fragment, chaque trace, chaque silence peut devenir un point d’appui dans la durée.

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Bienvenue dans cet espace en mouvement.

Un espace où l’on avance par traversées, par résonances, par éclats.
Un espace où l’invisible cherche à se dire, et où les images deviennent, peu à peu, une manière de penser.