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Chambord Intérieur - Symbolique d'un songe


Château de Chambord
Château de Chambord

Il y a quelques nuits, j’ai rêvé d’un château.


Un château immense, nommé avec insistance : Chambord.


Je n’ai pas de lien particulier avec ce lieu, je ne crois pas m’y être rendue. Et pourtant, dans le rêve, son nom était là, clair, imposant, impératif.


Je me retrouvais à l’intérieur de cet espace monumental. Il fallait y jouer une pièce de théâtre classique, Molière ou Shakespeare, je ne savais plus.

C'était une surprise : je ne me souvenais pas avoir révisé le texte.

Pourtant, la mémoire était intacte. Les mots revenaient, le souffle, le rythme, la présence.


Je retrouvais mon ancien métier comme on remonte à cheval, sans hésitation.

Et ce retour n'était pas triste. Il était comme une redécouverte : cette part de moi existe encore.


Elle n'est plus mon centre, mais elle est devenue un trésor.


Lieu Intérieur - Silence Ancien
Lieu Intérieur - Silence Ancien







Lumière d' attente sur couloir vide
Lumière d' attente sur couloir vide

























Puis le jour tombait.


Sur une grande terrasse du château, un désordre régnait. Des objets, des signes de passage, un peu de chaos. Je me demandais si je devais ranger. Et j’ai décidé que oui. Il y avait, dans ce geste, quelque chose d’intérieur aussi : une volonté de mettre de l’ordre dans mes territoires psychiques.






Deux hommes se tenaient dans le rêve. Deux figures masculines, presque archétypales.







L’un lumineux, attentionné, sûr.


L’autre, sombre, charismatique, trouble.





Et, comme souvent, c’est vers le second que mon regard se tournait. Je me suis surprise à attendre son attention, à désirer qu’il me remarque. Il l'a fait. Il est venu vers moi, il m’a proposé de passer du temps ensemble.


Et là, une question s’est levée en moi : « Est-ce que je ne mérite pas mieux ? Est-ce que je ne mérite pas d’être vue par la lumière ? »


Un doute, une fissure dans un vieux schéma.


Le rêve se poursuivait. Il fallait quitter le château, la nuit était tombée. Il n’y avait plus de transport. L’homme sombre proposait de prendre un vélo. Et je doutais encore. Un vélo?

Je ressentais comme un danger et sans transition ...


Un détail apparaissait ensuite : une scène de cinéma où une reine se faisait soigner pour la syphilis.


Et en moi, la question : « Est-ce que je pourrais, moi aussi, être contaminée par ce lien avec l'homme sombre? »


Car ce lien, bien qu’attirant, portait en lui une forme de toxicité subtile, insidieuse, presque invisible à l’œil nu mais perçue par l’instinct. Comme une maladie ancienne, une blessure transmise sous le masque du charme. Ce symbole de la syphilis me rappelait que certains liens peuvent empoisonner l'âme, même s'ils s’approchent doucement, en déguisant leur véritable nature.


Puis la marche reprenait, longeant le château. Immense. Gigantesque.


Une voix me disait : « Cet escalier étroit, là, était autrefois le seul chemin d’accès. »

Comme une métaphore. Pendant longtemps, j’ai cru qu’il n’y avait qu’une seule voie, étroite, exiguë, pour évoluer.


Aujourd’hui, je vois l’immensité de l’espace en moi. Je me rends compte que le château est vaste, riche, complexe. Il m’appartient.


La dernière image était saisissante : une vue en hauteur d’une petite cité moderne, et, tout au fond, dans un recoin d’impasse, ce même château. Majestueux. Comme séparé. Comme réel et imaginaire à la fois.


Ce rêve, en moi, fait écho à une transformation profonde : je ne cherche plus à être choisie par l’ombre. Je choisis, peu à peu, de me regarder avec plus de lucidité. De ne plus accueillir ce qui me détruit, même s’il est fascinant. Je commence à reconnaître ma valeur.


Je remonte l’escalier. Je dépoussière les salles. J’ouvre les fenêtres. Je retrouve des pièces oubliées.



Fenêtre entre deux monde
Fenêtre entre deux monde


Et Chambord devient alors plus qu’un symbole. Il est une carte. Un miroir. Une promesse.



« Je suis la gardienne de Chambord.

Je visite les ailes oubliées.

Je reconnais ma valeur.

Et je choisis la lumière, même si l’ombre me regarde. »



Escalier à double révolution, Château de Chambord,  symbole de l’inconscient en mouvement, de la dualité en dialogue, de la souveraineté intérieure à reconquérir.
Escalier à double révolution, Château de Chambord, symbole de l’inconscient en mouvement, de la dualité en dialogue, de la souveraineté intérieure à reconquérir.


Post-scriptum psychique


Ce n’est qu’après avoir rêvé du château que j’ai découvert une chose stupéfiante : à Chambord, il existe un escalier unique en son genre.


Un escalier à double révolution. Deux rampes qui tournent dans le même sens, s’enroulent l’une autour de l’autre, sans jamais se croiser.


Symboliquement, c’est vertigineux. Comme si mon rêve m’avait menée, sans le savoir, au cœur d’un mécanisme psychique invisible. Deux parts de moi qui avancent, chacune dans son élan, sans encore se rencontrer.


Et si c’était cela, l’appel du rêve ? Reconnaître en moi l’existence de ces deux voies.

Ne plus chercher à les fondre, mais apprendre à les voir, à les laisser tourner ensemble.


Et peut-être, un jour, les faire danser.

 
 
 

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Ilona

 

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